Reconnecter à son rythme naturel avec l’ostéopathie

Tous ceux qui ont déjà expérimenté les traitements en ostéopathie connaissent bien cet effet, celui d’être « buzzé » en se relevant de la table, de se sentir « différent » dans leur corps en se remettant sur leurs deux pieds!

D’où cela vient-il??

Et bien, on peut comparer cela à faire une randonnée en nature. Quand nous marchons en nature, nous reconnectons à un rythme plus naturel. Notre organisme n’est plus sous l’influence des stress habituels de nos vies quotidiennes (particulièrement citadines). Sans s’en rendre compte, nous subissons les influences quotidiennes et répétées de différentes sources de stress, comme le « bit » de la ville, les  multiples et incessants stimuli visuels-olfactifs-sonores présents autour de nous et qui surchargent notre cerveau et notre système nerveux, l’éventail des ondes invisibles (champs électro-magnétiques, ondes wifi, ondes cellulaires, les nouveaux compteurs « intelligents », etc), qui nous affectent tant et tout particulièrement les enfants qui y sont plus sensibles… Bref, nous avons plus que le choix, il est très vaste!

Autant de raisons de perdre son centrage, de perdre le lien avec nous-même!
On peut voir nos vies modernes comme un cyclone, avec des vents qui nous ballottent dans tous les sens et nous enferment dans un spinning diabolique.

Et c’est là que là Nature et l’ostéopathie nous viennent en aide. Car le but de ces expériences est de nous faire sortir de la roue, de nous faire revenir -pour un temps, au moins- vers notre centre, nous faire nous tenir dans « l’oeil du cyclone », cet endroit où tout est calme. Nous avons besoin de ces moments de quiétude, de répit. Sans quoi, nous continuons à brûler une grande quantité de carburant en restant dans ce spinning incessant. Jusqu’à l’épuisement, jusqu’à tomber sur la réserve! C’est alors qu’apparaissent les problèmes de santé: épuisement, burn out, dépression, vertiges, arrêt de travail…

Si vous vous amusez à tourner sur vous-même très vite pendant 15 secondes (comme les enfants adorent faire!), quand vous vous arrêtez, votre tête continue à tourner et vous vous sentez instable. C’est exactement ce qui se passe parfois lors d’une séance. Votre organisme est tellement habitué à spinner, que de l’immobiliser ou ralentir son rythme a pour effet de l’étourdir au début!

Mais après quelques secondes, il s’y habituera et vous vous sentirez bien, même mieux qu’à spinner en rond!
Alors, pensez à ralentir le rythme régulièrement!! Avec une promenade en nature, une séance d’ostéopathie ou n’importe quoi d’autre… 😉

Et les techniques articulaires…??

Est-ce que votre ostéopathe pratique les techniques articulaires? Est-il capable de corriger les dysfonctions articulaires, telles que les vertèbres peuvent en connaître? Quand une vertèbre se déplace suite à un effort brusque ou même sans raison apparente, est-ce que l’ostéopathe peut le voir et le corriger?

À toutes ces questions, la réponse est OUI!!! 

Le plan articulaire est l’un des différents plans du corps humain, il cohabite avec les autres plans tissulaires (musculaire,
ligamentaire, tendineux, fascial, aponévrotique, fluidique, etc). L’ostéopathe, par sa palpation très fine, est capable de tester TOUTES les articulations que renferme votre corps. Nous pouvons tester toutes les articulations intervertébrales, vertébro-costales, pelviennes, tout le membre supérieur et le membre inférieur. Nous testons leur mobilité et déterminons ainsi les paramètres de restriction (dus aux différentes tensions).

Notre palpation subtile nous permet aussi de tester des articulations au mouvements « microscopiques », telles que les sutures crâniennes qui renferment une micro-mobilité (dont l’amplitude est autour de 50 millièmes de millimètres).

Au cours de la séance, un ostéopathe pourra recourrir à des techniques articulaires, si celles-ci trouvent une place stratégique dans l’axe thérapeutique envisagé. Elles sont SANS douleur et SANS danger! Le confort lors de la technique dépend essentiellement du niveau de détente du patient, qui dépend lui-même de l’appréhension que celui-ci a vis-à-vis de la technique. Un cercle vicieux peut parfois se mettre en place: plus le patient appréhende, a peur d’avoir mal, plus il se tend et rentre en conflit avec la réalisation de la technique… Mais avec le temps et l’expérience, les patients (ré-)apprennent à avoir confiance dans le thérapeute et la technique. Certains d’entre eux réussissent naturellement à rester détendu, ils sont chanceux!

D’où vient cette crainte?

Chez la plupart des personnes, elle concerne les risques collatéraux à la manipulation, notamment au niveau cervical. Il est vrai qu’un risque existe, quand ces manipulation sont réalisées par quelqu’un de non-compétent… C’est pour cela que le cursus d’un ostéopathe est long et rigoureux (l’OMS recommande un minimum de 4200h pour la formation des ostéopathes): en plus des connaissances anatomiques, physiologiques et biomécaniques de l’appareil loco-moteur (entendez le système ostéo-articulaires), l’ostéopathe affine ses capacités palpatoires pendant les 5 à 6 années que durent ses études.

Nous en revenons donc à la questions de la formation des ostéopathes.

Entre les mains d’un ostéopathe « correctement formé » (avec sérieux et rigueur), vous ne risquez absolument rien! Et c’est pour cela qu’il est très important de vérifier auprès de tout nouvel ostéopathe quel a été son cursus de formation. Vous en tenir informé est votre droit et de la responsabilité du thérapeute!

Si vous avez des craintes ou simplement des questions concernant les manipulations articulaires ou tout autre technique, n’hésitez à appeler (514 442 6060) afin que je puisse répondre de vive voix à vos questionnements.

 

l’ostéopathe, votre partenaire de santé

Pourquoi dit-on de l’ostéopathie qu’elle est une médecine préventive? 

Votre ostéopathe est un partenaire de santé, tout comme votre médecin de famille. En fait, le concept « d’ostéopathe de famille » serait très approprié et juste, si les personnes prenaient l’habitude de venir consulter de manière régulière, même quand rien de semble poser problème dans leur corps. C’est tout l’abord de la santé versus la maladie. Cette philosophie est propre à l’ostéopathie. Pourquoi?

votre chemin de santéNe nous leurrons pas, la grande majorité des personnes qui consultent en ostéopathie le font suite à l’apparition d’une douleur et du dysfonctionnement d’une partie de leur corps; en résumé: quand il y a un problème, une douleur. Et l’ostéopathie est une solution très efficace dans un abord curatif, pour solutionner les problèmes qui engendrent douleurs et autres maux; c’est pour cela que tant de gens consultent et souvent sont enthousiastes à recommander à leurs proches et amis l’ostéopathie. L’ostéopathie fait ses preuves tous les jours!

Mais ce que savent peu les gens, c’est le rôle préventif de l’ostéopathie. En effet, elle peut être un moyen concret et simple pour se maintenir en santé. De la même manière que l’alimentation, le sommeil, notre rythme de vie, nos activités professionnelles et personnelles, l’ostéopathie participe à une bonne hygiène de vie; car malgré tous nos efforts dans ces différents domaines, il est inévitable pour tous d’accumuler des tensions, des traumatismes (aussi minimes soient-ils), etc. Et notre corps fonctionne comme un vrai disque dur: il garde tout en mémoire (stress, tensions, traumatismes physiques, émotions). Ces accumulations sont microscopiques au quotidien, nous ne les remarquons pas; nous les percevons seulement quand elles approchent (ou dépassent) le niveau maximum que l’on peut supporter. Pour cela, nous sommes tous pareil, presque personne n’échappe à la règle!

C’est pour cela qu’il nous faut prendre de bonnes habitudes, de bons réflexes. Au Québec, les gens sont habitués de prendre des rdv « d’avance » chez le médecin, à cause de l’accès difficile aux soins et de faire des bilans de santé. Nous savons que nous devons aller régulièrement chez le dentiste, même si nous ne ressentons aucun problème, afin qu’il vérifie notre hygiène et notre santé buccale. Idem pour notre voiture, qui visite régulièrement le garagiste, etc.

Pour tous ceux qui ont déjà consulté en ostéopathie, ils savent à quel point l’ostéopathe communique de manière subtile avec les tissus. Dans notre jargons, nous parlons d’écoute tissulaire pour décrire notre capacité à nous connecter aux mouvements microscopiques des tissus afin de les aider à se débarrasser de leurs tensions. Ceci associé à notre compréhension globale du corps humain en tant qu’entité complexe et entière, nous pouvons proposer une vision préventive en nous intéressant aux tensions encore non-problématiques du corps. C’est-à-dire que nous nous occupons des problèmes quand ils sont encore petits, nous prévenons des troubles futurs plus importants.

L’ostéopathie offre à votre thérapeute une voie royale de communication avec le corps et tout ce qu’il renferme. Ceci est directement lié aux valeurs qui sont celles de l’ostéopathie, qui en font une médecine complète et globale.

Concrètement, l’ostéopathie est indiquée dans la prévention de nombreux troubles (liste non-exhaustive):

– arthrose, arthrite, pathologies rhumatismales, aggravation de hernie discale

– récidives de crise de sciatique, problème retour veineux

– équilibre postural

– troubles digestifs (constipation, diarrhée, reflux gastro-oesophagien, difficultés à digérer graisses et alcool, etc)

– mal de tête et migraine, vertiges, névralgie faciale, acouphènes

– suivi de grossesse et développement de l’enfance, de la naissance à la marche

De nombreuses tensions nous accompagnent tous les jours sans qu’on se rende souvent compte, elles s’immiscent dans notre quotidien et finissent par conditionner notre façon de nous mouvoir, de nous déplacer… Petit à petit nous nous censurons dans nos mouvements, amputant notre mobilité! Tous ces troubles microscopiques s’additionnent et handicapent, peu à peu, notre vie… 

Ce sont tous ces petits débalancements que l’ostéopathe est à même de repérer et traiter, pour vous maintenir sur votre chemin de santé et vous garder loin de la maladie!

 

les premiers gestes en cas de crise

          Il faut tout d’abord que je pose un cadre (sécuritaire) pour les recommandations qui vont être exposées ici. Les conseils qui suivent  ne s’appliquent bien évidemment pas aux blessures graves, aux plaies ouvertes, aux traumatismes importants  surtout si l’intégrité physique de la personne est atteinte et/ou qu’il y a eu perte de connaissance, par exemple. Dès que le cas semble grave ou que vous avez le moindre doute, il est impératif de suivre les recommandations habituelles de santé et d’en référer à un membre du corps médical, au moyen du 911 ou du 811 (en fonction de la gravité de la situation).

La liste des outils à la disposition de tous est grande, il existe de nombreuses choses à faire. Cet article présente ceux que je recommande à mes patients, car ils sont très facilement réalisables! Et je pense que ce doit être l’un des critères les plus importants, surtout quand on est « en crise ». Alors voici des gestes simples à poser quand la douleur vous prend.

le froid = lutte contre la douleur et l’inflammation (antalgique et anti-inflammatoire)

S’il s’agit d’une douleur spontanée, qui apparaît d’elle-même sans raison apparente, le premier outil pour atténuer la douleur est le froid (sous la forme d’une poche de glace). Le froid va dans tout les cas anesthésier la zone douloureuse en « gelant » les nerfs. De plus, le froid commencera à lutter contre l’inflammation, notamment en empêchant la dilatation des vaisseaux sanguins. Dans le cas d’une entorse de cheville ou de genou, il participera à prévenir un oedème trop important, qui deviendrait problématique.

le chaud = détente les tissus mous (muscles, fasciae, aponévroses, organes digestifs, etc)

Lumbago, dessin de AnneKarin Glass
Lumbago, dessin de AnneKarin Glass

Le chaud a pour principal effet la détente des tissus mous (c’est-à-dire tout ce qui n’est pas de l’os). Mais il faut être prudent, car sur une douleur de type inflammatoire pure, il peut l’exacerber. Mettre un sac magique chaud sur de l’arthrite, par exemple, revient à jeter de l’huile sur le feu… Car l’inflammation peut être vue comme « du feu dans les tissus ». La marche à suivre est donc de faire un test: placer le sac magique chaud sur la zone douloureuse ou tendue pendant 2 à 3 minutes puis enlevez-le; si la douleur n’a pas été augmentée  et que vous commencez même à ressentir un certain relâchement, chauffez à nouveau le sac et replacez-le sur la zone à traiter pour toute la durée de son action (environ 15 minutes). Vous pouvez répéter l’opération plusieurs fois par jour.

la respiration = se mettre en cohérence cardiaque

Pratiquer plusieurs sessions de cohérence cardiaque dans la journée. Il est conseillé de le pratiquer AU MINIMUM 3 fois par jour; mais n’y ayant pas de contre-indication, plus vous le pratiquerez, plus grand seront les résultats (10min aux 2h en phase aiguê de crise serait un bel objectif). Et je rappelle qu’une bonne respiration se focalise dans le ventre.

l’exercice du serpent = délie les tensions rachidiennes

… du coccyx au crâne! Cet exercice sans danger et sans douleur est idéal tant au quotidien qu’au curatif. Dans une application curative (ce qui nous intéresse ici), il est recommandé de le pratiquer plus longtemps et plus souvent. Dans le cas d’un bas de dos légèrement douloureux, une pratique d’une trentaine de minutes peut en venir à bout. Dans le cas d’un dos « vraiment barré », il est tout d’abord important d’y aller avec la douleur; cet exercice doit être pratiqué sans douleur. Deuxièmement, les muscles de la colonne vertébrale étant spasmés, il ne serait pas judicieux de leur en demander trop d’un coup. Je recommande donc de pratiquer l’exercice du serpent à une faible amplitude (de petits mouvements) et par sessions répétées de 5 minutes, espacées de 2h. La fréquence et l’intensité de l’exercice augmentant avec la mobilité retrouvée, la douleur étant toujours le guide, le garde-fou!

Voici 4 outils naturels très puissants, lorsque bien utilisés! Ils sont simples, peu coûteux à mettre en place (voire gratuit) et peuvent considérablement vous améliorer la vie lorsque survient une crise…

Vous pouvez toujours utiliser la pharmaceutique habituelle: antalgiques, anti-inflammatoires, décontracturants musculaires, etc. Demandez l’avis d’un pharmacien. Les gels anti-inflammatoires, notamment, peuvent être utiles et plus précis dans leur action.

Un dernier remède, qui appartient à la médecine homéopathique et qu’il est bon d’avoir en réserve chez soi, l’arnica. Cela existe sous deux formes complémentaires: en granules et en gel. Il est recommandé dans les chocs physiques que reçoit le corps (chute, choc, etc). Vous en trouverez dans la plupart des pharmacies et les magasins d’aliments naturels. La posologie est indiquée à l’intérieur; la concentration s’exprime en « CH », elle doit être basse (inférieure à 10). La définition de l’arnica dit: «soulage les bleus de l’âme et du corps». En effet, en forte concentration (30CH), ce remède peut aider pour les bleus de l’âme, comme lors d’un deuil, par exemple. À vous renseigner…

Les urgences en ostéopathie!!

Quand est-il utile de consulter « en urgence »? Et qu’appelle-t-on « urgence » en ostéopathie?osteopathie

L’ostéopathie est une médecine manuelle et naturelle, qui a pour but de restaurer la mobilité et la motilité des structures du corps humains.

Dans les différents motifs de consulations, nous pouvons faire une distinction entre les causes urgentes et celles qui ne le sont pas (ce qui ne veut bien évidemment pas dire moins importantes!).

Vous pouvez consulter en ostéopathie pour une multitude de motifs (dont une liste exhaustive est presque impossible, cf  «Quand consulter en ostéopathie?»), allant de problèmes chroniques à des troubles fonctionnels plus ponctuels. Parmi ces derniers, nous pouvons citer quelques exemples.

Il faut d’abord précier que l’ostéopathie s’adresse aux troubles fonctionnels de l’organisme, ce qui veut dire que toute atteinte structurelle du corps (fracture osseuse, déchirure musculaire, arrachement ligamentaire, lésion de la structure, etc) n’est pas du domaine de l’ostéopathie. Dans des cas de traumatismes physiques importants il est toujours recommandé de consulter en médecine conventionnelle en premier lieu. Il est nécessaire de s’assurer de l’intégrité physique du corps avant tout traitement ostéopathique.

C’est pour cela qu’un interrogatoire complet vous sera toujours adressé par l’ostéopathe, notamment sur les modalités d’apparition de la douleur («Y a-t-il eu traumatisme violent, chute, etc?»). L’ostéopathe est un professionnel de la santé avec un haut niveau de responsabilité, il est à même de déterminer la marche à suivre dans la prise en charge sécuritaire du patient et, s’il le faut, le référer à un médecin avant tout traitement ostéopathique si cela le justifie.

Dans les affections qui excluent ces cas de figure, même une douleur intense et spontanée peut trouver une réponse adéquate et très efficace dans l’ostéopathie.

Citons par exemple les entorses lombaires, qui se produisent le plus souvent sur un « faux mouvement » anodin, qui est plus le témoin d’un déséquilibre accumulé (depuis quelques semaines ou mois), que l’unique coupable. Autrement dit, il est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». L’ostéopathe, dans sa recherche constante de la cause, accordera une importance particulière à « ce qui a rempli le vase », avant l’apparition de la goutte d’eau.  Mais bien souvent, la première séance t’attachera à diminuer la douleur et l’inflammation chez le patient, avant d’aller explorer et traiter les couches plus profondes de l’organisme, dans un objectif de prévention et de lutte contre la récidive.

Les accidents de la route sont pourvoyeurs de grands déséquilibres qui affectent en général tout le corps. Ils peuvent engendrer un whiplash et avoir de nombreuses conséquences (vertiges sévères, maux de tête, migraines, douleurs rachidiennes, atteintes vagales, etc). Il ne faut pas sous-estimer l’importance, parfois  silencieuse au début, d’un accivent de la voie publique (AVP). La plus part du temps, toutes les précautions vont être prises lorsque qu’il s’agit d’un choc de piéton contre voiture, mais peuvent parfois être négligées pour les occupants d’une voiture, surtout s’ils ne ressentent pas immédiatements de symptômes. Il faut donc être particulièrement prudent et à l’écoute de son organisme dans les jours qui suivent tout accident. Dès l’apparition du moindre symptôme, n’attendez pas pour consulter (ou du moins appeler pour en discuter avec un professionnel de la santé).

Dans la catégorie des chocs, n’oublions pas la classique chute sur les fesses, qui peut avoir les mêmes conséquences qu’un accident de voiture, donner les mêmes symptômes. Le sacrum et le coccyx sont des pièces majeures dans l’équilibre du bassin et du corps dans son ensemble. De même une chute sur toute autre partie du corps peut avoir de grandes répercussions.

En cela les loisirs sont pafois pourvoyeur de blessures. Citons quelques « classiques » comme le hockey et ses commotions cérébrales, le rugby dur pour le dos et les épaules, le ski et les genoux, etc. La liste est longue et ouverte…

Les entorses de chevilles sont un traumatisme très fréquent, rencontré par presque tout le monde au moins une fois dans sa vie! Souvenez-vous de la règle suivante: «plus un problème est pris en charge tôt, plus vite il partira». Cela est vrai pour toute situation, plus un problème est ancien, plus il s’est ancré dans l’organisme, plus ce sera long de le déloger. Dans l’exemple de l’entorse de cheville, une prise en charge ostéopathique très précoce peut diminuer le temps de récupération et de cicatrisation par 3 dans certains cas. En fonction de la localisation et de la gravité de l’entorse (stade 1, 2 ou 3) et du patient, le retour à la marche « normale » peut être envisagée au bout d’une semaine, au lieu des 3 habituelles! Vous pouvez consulter l’article « premiers gestes » pour savoir quoi faire en premier lieu.

Vous l’aurez compris, l’ostéopathie a pleinement son rôle à jouer dans la prise en charge des traumatismes physiques, au sein des autres professionnels de la santé (médecins, physiothérapeutes, etc). C’est actuellement ce que souhaitent tous les ostéopathes au Québec et de par le monde:  travailler en équipe, s’intégrer dans  le système de santé afin d’unir nos forces et nos compétences aux autres professionnels, dans le but d’offrir à la population le service de santé le plus complet possible. L’humanisme et la coopération font partie des valeurs des ostéopathes.

En conclusion à cet article: n’hésitez pas à appeler votre ostéopathe ( 514 442 6060) pour toute affection ou traumatisme qu’il peut vous arriver. Un rapide entretien téléphonique lui permettra de déterminer si votre problème entre bien dans le champ d’application de l’ostéopathie ou de vous référer à un médecin.

L’ostéopathe est un partenaire de santé, qualifié et responsable.